Vers la création d'une Coopérative des Grands Crus du Grozonnais? - Rectificatif

Un lecteur assidu de www.saintbarthelemygrozon.fr nous a fait parvenir le courrier suivant:

La rive droite du Grozon n'a pas l'apanage de l'orientation de la culture de la vigne. N'en déplaise à l'auteur, il y a de nombreuses années que, sur la rive gauche du Grozon, on travaille avec beaucoup d'anticipation sur le changement climatique. Et la culture de la vigne est un des principaux points de reconversion. Le sol granitique, son exposition sud, son éloignement de la rivière qui l’épargne des gelées nocturnes tardives, bref, bien des atouts qui sont certainement les garants d'une réussite programmée.

Des cépages aussi prestigieux que le sorine, le villard noir, et même, sur quelques parcelles, l'exceptionnel baco, ont été plantés, et sont en passe de donner leur première récolte. Pour la petite histoire, n'a-t-on pas vu, dans le guide Parker, un article complet sur cette initiative. Voyons là non pas une consécration, mais un fort encouragement! Notre propos n'est pas d'attiser une querelle comme on l'a connue sur les bords du Rhône : Rive droite contre Rive gauche, mais simplement de rétablir une vérité qui s'impose dans un media de qualité comme le votre.

A bientôt devant un verre "Rive gauche" ...

--------------------

Effet éminemment positif du réchauffement climatique en cours les analyses récemment effectuées par des laboratoires spécialisés à l'initiative de plusieurs des exploitants agricoles de notre commune ont révélé que le sol de Saint-Barthélemy-Grozon était de plus en plus approprié à l'acclimatation de cépages de très haute qualité. Et le fait est que nous assistons en ce moment à une ruée foncière vers les terrasses en mauvais état de la rive droite du Grozon, exposées face au sud-ouest. Vous n'ignorez sans doute pas qu'il y a quelques siècles, ces terrasses étaient couvertes de vignes. De là à tirer la conclusion que des grands crus pourraient à nouveau prospérer entre le Col des Fans et Tracol, il n'y a qu'un pas que de nombreux barthézonais sont prêts à faire fructifier.

Certains d'entre eux ont d'ailleurs ressorti du fin fond de leurs granges des matériels viticoles encore en état de marche, comme ce pressoir que le reporter de www.saintbarthelemygrozon.fr a réussi à photographier dans un hameau reculé dont nous tairons bien évidemment le nom. Autre fait troublant qui confirme l'intérêt que la profession porte désormais à nos collines, un oenologue bourguignon et un gros producteur des Côtes-du-Rhône septentrionales bien connus ont déjeuné incognito il y a quelques semaines au St-Barth et ont été vus, dans l'après-midi, randonnant le long des chemins qui serpentent sur les flancs des Serres du Boiron Brûlé et de la Veyrie, prélevant des échantillons de sol ici et là. 

Gageons qu'à ce rythme, d'ici une petite décennie, le Chante Alouette ne sera plus le seul premier cru des Côtes Grozonnaises à ravir le gosier des grands amateurs de vins de la planète.